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Avec son premier solo, Protéiforme, Benoît Nieto Duran dépassait les frontières exigeantes du breakdance et des mouvements issus du hip-hop pour créer une nouvelle gestuelle.

Aujourd’hui, en duo, il poursuit cette recherche en abordant la notion d"’ailleurs” : l’ailleurs de soi, l’ailleurs qui est l’autre. L’esthétique de la “déformation” est ici a l’œuvre : elle nous montre l’absurdité de nos gestes quotidiens. D’un apparent mimétisme des danseurs, Benoît Nieto Duran fait éclore une chorégraphie nouvelle. Dans la poursuite d’un langage libre et idéal, cette création propose, entre profondeur et dynamisme, une autre exploration du mouvement. Surprenant.

Dans un monde qui n’arrive plus à imaginer son futur face aux dérèglements climatiques, sociaux et politiques, Habemus Naufragium invite avec entrain a la résilience positive.

Invitée pour la première fois aux Brigittines, la chorégraphe Silvia Pezzarossi, en duo avec la danseuse Anna-Maria Bayon, propose un extravagant naufrage pour nous faire louvoyer entre les tempêtes de notre époque. Avec un imaginaire qui ne s’impose aucune limite, tantôt loufoque et ironique, tantôt poétique, leurs danses métaphoriques poussent l’entraide et la complicité jusqu’à la métamorphose fluide et parfaite des corps, jusqu’à ne faire plus qu’un : un être nouveau en pleine mutation.

Tel un remède à notre éco-anxiété, ce spectacle colore est une cure d’espoir créatif à consommer les yeux grands ouverts.

Un jeu virtuose entre deux hommes.
Une friction entre réalité et fiction.
Sauvage, bruyant et plein de feu.

Attendez-vous à des duels à l'épée, des poursuites,
des coups de gueule, des baisers, une danse et une grande tristesse.
Comptez sur l'action et le drame,
l'humour et la poésie rock.
la passion de cet amour interdit l'emportera-t-elle ?

Deux jeunes loups, Celestes et Toon, représentent les amants, leurs parents, la nourrice, les capulets, les Montecchi et tout le reste. Et cela implique beaucoup d'action : des duels à l'épée, des courses-poursuites, des coups de gueule, mais aussi un baiser, un duo de danse et un grand chagrin. Un classique de la scène, dans une nouvelle version, comme vous ne l'avez jamais vu auparavant : énergique, enthousiaste et contagieux.

C’est à un spectacle un peu étrange que nous convient les quatre artistes : un rituel de deuil collectif pour rendre hommage à celles et ceux qui ont été brûlé·e·s suite à des accusations de sorcellerie entre le XVe et le XVIIe siècle à Huy et dans la région, ces personnes exclues de l’Histoire et privées de mémoire.

Par le chant, la danse et le théâtre, elles nous font suivre tous les codes de ce rituel, pour une expérience qui déculpabilise, réconforte, revitalise et apaise.

Bienvenue à Karakuri, le monde où le mouvement devient sonore. Une femme apparaît dans une pièce remplie d'objets métalliques. Est-elle réelle ou est-ce une poupée ? Est-ce qu'elle bouge toute seule, s'accroche-t-elle à des ficelles invisibles ou y a-t-il un mécanisme en elle ? Dans son voyage à travers l'espace, les rythmes résonnent et les mélodies deviennent audibles. Jusqu'à ce que soudain l'espace semble répondre et prendre sa propre vie. Qui envoie ? Qui est le prochain ? Est-ce de la musique de mouvement ou est-ce l’inverse ?

Karakuri est une performance de trois merveilleux artistes. La percussionniste japonaise Aya Suzuki est seule sur scène. L'architecte-musicien-artiste sonore Toon Quanten a créé un monde merveilleux d'automates musicaux. La chorégraphe Femke Gyselinck associe musique et mouvement en un tout merveilleux.

Dans un voyage du noir absolu au rose fluorescent, en passant par les coins cassés, les cercles tournants et les figures sinueuses. Et la lumière est partout, parfois à peine visible, aveuglante, parfois connectante.
Dans FeL, la chorégraphe Karolien Verlinden étudie les endroits où les zones de couleur se chevauchent et comment la lumière manipule notre champ de vision. Une œuvre d’art lumineuse dansante !

Allons-nous … rire, regarder et jouer ensemble ?
Les réunions sont au cœur de cette performance de localisation. La rencontre entre deux danseurs qui se maintiennent en équilibre, mais aussi la rencontre entre jeunes enfants et seniors. Après tout, ils profitent d’un spectacle de danse ensemble. Un spectacle dans lequel deux danseurs se défient pour repousser les limites. Les danseurs se déséquilibrent, se soulèvent dans les airs et se rattrapent.

Au fil du spectacle, la rencontre entre les interprètes et le public se développe. Au début de la représentation, le public prend place l'un en face de l'autre, les deux danseurs se trouvant entre eux dans l'espace de représentation. De cette façon, le public ne regarde pas seulement les danseurs, mais aussi les uns les autres. Après la représentation, le public est réuni lors d’un moment de jeu interactif à explorer ensemble.

Dans sa dernière création, Vandekeybus cherche le vide. Il recommence, revient à la case départ et prend le simple vide comme point de départ d’une nouvelle forme de sensation. Il ne cherche pas seulement à ressentir l'existence, la vie, d'une manière différente, mais il veut aussi ajouter une nouvelle valeur à la performance. En regardant d'une autre manière, dans une simplicité totale.

Enchanteur et hyperphysique. Arno Schuitemaker réalise un travail qu'il faut expérimenter. Il brise les frontières entre la danse, la performance, les arts visuels et la culture club. Ses performances ont déjà été présentées sur les plus grandes scènes et festivals de plus de 25 pays. En 2017, le magazine anglais Dance Europe l'a qualifié de "l'un des principaux créateurs de danse contemporaine aux Pays-Bas". En 2019, The way you sound cenight a déjà reçu un Zwaan - ou : le prix de danse néerlandais le plus important - pour la production de danse la plus impressionnante.

Le CCHA présente pour la première fois le travail du chorégraphe néerlandais. Ce nouveau After after , et plus tard aussi 30 apparitions hors de l'obscurité (qui ont fini dans le top 5 des meilleures performances de cette saison au Volkskrant).

Avec After After, Schuitemaker et un casting magnifiquement diversifié explorent leurs peurs et leurs désirs en se basant sur la question : « Que se passe-t-il lorsqu'un monde, par exemple le nôtre, atteint son apogée ? Et ensuite ? Dans After After, sept interprètes défendent la puissance de la tentative. La scène est leur espace de performance, leur corps est leur instrument, leur polyvalence est leur clé. Leur monde est-il une utopie ou trouvons-nous ici notre aspiration ultime ? After after entremêle à nouveau le mouvement, la voix, la musique, la lumière et la vidéo en un tout fascinant !

Chaque année, Passerelle donne carte blanche à deux nouveaux créateurs. Les productions avec un chorégraphe contemporain et un groupe de jeunes enthousiastes sont comme un rendez-vous à l'aveugle pour le public. Les deux créations sont présentées en double programme, garantissant une soirée fascinante en deux parties.

Le Malandain Ballet Biarritz donne vie au chef-d'œuvre de Maurice Ravel, le Boléro, dans une chorégraphie à couper le souffle. Une tempête sensuelle de danse et de musique qui vous emporte.

Le chef-d'œuvre de Ravel associé à la virtuosité du Malandain Ballet Biarritz : c'est le "Boléro". Laissez-vous emporter par la chorégraphie sensuelle et la musique hypnotique. Vivez l’excitation et l'émotion de ce ballet emblématique, qui vous captivera du début à la fin.

Rumi, considéré comme le Shakespeare du monde arabe, fait toujours appel à l'imagination. Dans ses poèmes, il aborde des thèmes contemporains tels que la migration, la santé mentale et la tolérance.

Un nouvel ensemble, dirigé par Osama Abdulrasol, s'empare de la vie du poète pour un spectacle global avec un décor unique, une danse, une musique et une poésie éblouissantes.