Absurd
proposé par : Anton Lachky Company
Anton Lachky invite huit danseurs à parcourir les sentiers tumultueux et fous du surréalisme. Explorant les possibilités infinies, les corps s'entrelacent, se multiplient et se dupliquent. Des personnages apparaissent et sont irrésistiblement attirés. Les histoires s’entrechoquent. Ils sont indéfinissables et impossibles à réduire à un tout compréhensible. La danse se libère dès l’instant comme une vague puissante. Cette énergie extatique crée des moments chorégraphiques fascinants d’une merveilleuse intensité.
Court Cirquit
proposé par : 50 Fifty Dancecompany
Dans Court Circuit, le style intense et expressif du Butoh moderne s'entremêle à l'approche fluide et intuitive de l'improvisation par contact. Cette combinaison spéciale apporte sur scène une dynamique profonde et souvent inattendue, repoussant les limites de la connexion physique et émotionnelle.
La chorégraphie de Solange Theys donne vie à un monde dans lequel le corps et l'esprit se frayent un chemin à travers la confusion et les conflits pour finalement trouver l'harmonie et la compréhension mutuelle. La vision et la créativité de Solange se traduisent par une performance à la fois stimulante et émouvante.
De Scheherazade
proposé par : María Pagés | El Arbi El Harti
Elle est née à Séville et a commencé sa carrière de danseuse professionnelle aux côtés du légendaire Antonio Gades. Elle a fondé sa propre compagnie en 1990, a travaillé entre autres avec le chanteur d’opéra espagnol Plácido Domingo, le chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui et l’architecte brésilien Oscar Niemeyer. Elle a obtenu dix fois le Prix Giraldillo de la Bienal del Arte Flamenco de Séville. Elle, c’est María Pagés, star internationale du flamenco !
Au sommet de son art, elle rend ici hommage à une autre femme forte : Schéhérazade, l’ingénieuse héroïne des Mille et Une Nuits qui grâce à ses seuls mots, grâce à ses récits, est parvenue à vaincre la violence et la colère du sultan et à briser une série de féminicides. Mais, au-delà de ce personnage, ce sont toutes les femmes que De Scheherazade salue.
Entourée de huit jeunes danseuses, de deux chanteuses et de cinq musiciens, dans une mise en scène conçue par María Pagés et El Arbi El Harti, la danseuse donne à voir toute la puissance expressive du flamenco, en tant qu’art réellement contemporain, en perpétuelle évolution. Sur un chant rauque et passionné, au fil d’unissons magistraux et de solos énergiques, De Scheherazade est aussi, et surtout, une ode vibrante et bouleversante à la sororité.
Ão
proposé par : Aftershow Arsenal
Ão est un quatuor jeune et prometteur qui apporte un mélange passionnant de saudade, d'indie et d'électronique subtile, avec la voix phénoménale de la chanteuse Brenda Corijn comme cerise sur le gâteau. Corijn puise dans ses racines mozambicaines et portugaises pour les lignes vocales portugaises et anglaises qui s'entrelacent avec la guitare sudiste de Siebe Chau, les sons ambiants et la production de Jolan Decaestecker et les percussions éclectiques de Bert Peyffers.
Le live est carrément époustouflant , pas seulement un bon spectacle avec d'excellents musiciens et une voix fantastique, mais une expérience à couper le souffle, unique et passionnante.
Danser, c’est après
proposé par : RODOLPHE COSTER & MAGALI COTE
public : 12+
Fruit de la rencontre de Magali Cote et Rodolphe Coster, ce duo — accompagné d'autres regards — fait rimer art, amitié et poésie, dans une performance nourrie de différence, irriguée de confiance.
La poésie de la confiance a servi de fondation au projet bâti par Rodolphe Coster et Magali Cote. Elle a travaillé et dansé notamment avec le Théâtre Les Platanes, le Créahm, Jaco Van Dormael. Lui avec PONI Collective, parmi bien d'autres. C'est aux Ateliers Indigo que les deux artistes pluridisciplinaires ont lié connaissance et croisé leurs pratiques.
S'entourant d'autres artistes (chorégraphie, musique), le duo fait de la rencontre l'essence intime et intense de cette brève performance. Danser, c'est après, après la rencontre, affirme ce théâtre d'émotions où ces deux romantiques entrecroisent leurs regards sur la différence, font dialoguer les forces vitales de la présence.
Voie, Voix, Vois
proposé par : Gaël Santisteva, Saaber Bachir, Antoine Leroy
public : 10+
Germée aux Ateliers Indigo, éclose à la Garden Party du Théâtre des Doms à Avignon en 2023, la courte pièce Voie, Voix, Vois associe les talents de l'artiste pluridisciplinaire Saaber Bachir, du musicien Antoine Leroy, et du metteur en scène et performeur Gaël Santisteva.
C'est une histoire de textures: de mouvements, d'étoffes, de paroles. Une forme structurée mais changeante, où la prouesse s'épaule de tendresse, où l'humour épice le sérieux. Une rencontre évolutive, bousculant l'ordre établi et où l'écoute — des envies, des besoins, des failles, des forces — fait loi. Un espace-temps de compréhension et d'émancipation des conventions.
Artiste d'intersections (entre danse, cirque, performance), Gaël Santisteva dialogue avec l'artiste pluridisciplinaire Saaber Bachir (peinture, sculpture textile, hip-hop) et le musicien Antoine Leroy — plasticien dans cet opus qui, convoquant les sens, affirme, questionne, réfléchit intensément les notions d'inclusion et de liberté.
Beyond the Edge
proposé par : fABULEUS, HET LAB & 6 Limburgse Cultuurcentra/Piet Van Dycke
public : 12+
Dans Beyond the Edge, huit jeunes se déplacent sur une installation d'échelles grandeur nature. Ensemble, ils explorent les extrêmes et testent jusqu'où ils peuvent aller l'un l'autre. La dépendance physique n’a jamais été aussi excitante.
C la vie
proposé par : Serge Aimé Coulibaly / Faso Danse Théâtre
Dans C la vie, le chorégraphe Serge Aimé Coulibaly présente un voyage qui réchauffe le cœur. Une célébration de la communion, énergique et pleine d'espoir, par neuf danseurs.
Serge Aimé Coulibaly est connu pour ses chorégraphies puissantes et engagées. Ses pièces d'une grande expressivité s'appuient sur l'émotion, mais invitent aussi à la réflexion. Dans sa création la plus récente, C la vie, le chorégraphe burkinabé tire son inspiration de rituels d'initiation africains. Les neuf interprètes présents sur le plateau – ce dernier symbolise une place publique où tout est possible – vous entraînent dans un voyage initiatique marquant la fin du monde ancien. Le spectacle, dépourvu des épreuves ou héros traditionnels, met l'accent sur le sens de la communion. C la vie est une pièce pleine d'espoir, énergique et généreuse, qui souligne l'importance de la rencontre – avec la musique, les autres, la réalité, le temps, la planète et l'amour. Elle présente la richesse de la communion en tant qu'antidote à un monde moderne autodestructeur, et elle célèbre les nombreuses manières possibles de vivre ensemble.
flesh can’t can’ t not’t ‘tis flesh h…
proposé par : Toneelhuis, Mario Barrantes Espinoza, HIROS
Un spectacle multisensoriel de Mario Barrantes Espinoza. Un monde de science-fiction aux sons de reggaeton et de la danse urbaine perreo. Deux corps ardents nous guident à travers les paysages d’un monde étrange. Une exploration de l’identité et de l’histoire queer du point de vue d’un migrant d’Amérique centrale en Europe.
C’est ce monde qu’évoque Flesh can’t can’t not ’t ’tis flesh h…, un spectacle multisensoriel qui mêle musique live, projection de texte, danse et sculpture. Deux corps ardents nous guident à travers les paysages d’un monde étrange, retracent les entreprises douces-amères de la migration entre le Sud global et le Nord global, ainsi que certaines des histoires homosexuelles de la région d’Amérique centrale.
Danse Macabre
proposé par : Clément Thirion / kosmocompany
public : 14+
Danse macabre : Les matières sombres est une explosion d’images où la beauté et l’horreur se superposent de façon quasi mystique, avec la même puissance hypnotique qu’un scroll de plusieurs heures. Les matières sombres sont celles qu’on observe et convoque avec un attrait morbide inavouable.
One Drop
proposé par : Sonya Lindfors
'One Drop' est une invocation spéculative, un rêve décolonial, une autopsie de la scène occidentale et une opérette. Glissant entre les significations et se faufilant à travers différentes catégories, cette œuvre plonge dans la poétique et la politique des relations, créant une scène qui réveille les fantômes et les connexions perdues ou oubliées.
Le titre de l'œuvre fait référence à deux cadres : le rythme "one drop," un battement de tambour de style reggae, et la "règle de la goutte unique" du Race Separation Act aux États-Unis du début des années 1900. Selon cette règle, une seule goutte de "sang noir" suffisait à qualifier une personne de "noire," indépendamment de son apparence. À partir de ces points de départ, l'œuvre interroge les fantômes de la scène occidentale et ses enchevêtrements avec le capitalisme, la colonialité et la modernité.
'One Drop' poursuit la série d'œuvres de Sonya Lindfors qui traite du pouvoir, de la représentation et de la politique du corps noir. C'est la deuxième fois que Sonya se présente au Beursschouwburg, après 'Cosmic Latte' en 2019.
HAVOC
proposé par : Haider Al Timimi / Antigone
New York, début des années 1970. Le sud du Bronx est en feu, au propre comme au figuré. La classe moyenne a fui ; l'économie s'effondre ; les bâtiments sont vides, démolis ou incendiés ; les gangs rendent les rues dangereuses ; Soixante pour cent des jeunes sont au chômage. Ils n'ont pas d'argent pour aller en boîte, alors ils envahissent les rues avec leur sono et leurs morceaux de carton. Ils posent un sol et dansent pendant la pause. Ils écrivent leurs noms sur les murs, ils expriment leur mécontentement en musique. Leur résistance contre l’establishment se transforme en culture : le hip hop.
Ce sont de petites poches de chaos qui tentent d’enfreindre les lois et réglementations de notre monde par un effet d’entraînement. Qu’il s’agisse des systèmes solaires ou de la politique, des familles ou de l’économie, les systèmes ont tendance à se perpétuer, même aux dépens des organismes qui les composent. Les perturbateurs qui perturbent ces systèmes sont précisément les facteurs qui les maintiennent en mouvement et en évolution.