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    « Roméo et Juliette » n’est pas seulement un texte sur l’amour passionnel, c’est aussi une clé précieuse pour ouvrir des portes dissimulées et faire changer les mentalités.

    C’est une histoire d’amour impossible. Eternelle. Universelle. Une tragédie qui a traversé les époques sans jamais cesser de bouleverser. Shakespeare a fait de Roméo et Juliette les héros de toutes les amours contrariées pour mille et une raisons.

    Depuis sa création en 1597, l’œuvre de Shakespeare a continuellement inspiré les artistes et s’est réinventée sur scène ou au cinéma. Roméo et Juliette deviennent Tony et Maria sur les toits de New York dans West Side Story ou Danny et Sandy dans Grease. Le Roméo et Juliette de l’Europa Danse Company vibrera quant à lui au rythme des musiques de Prokofiev mais aussi d’autres, plus récentes, qui contribueront à ancrer l’histoire dans notre époque.

    27. Mars

    Centre culturel de Verviers
    Roméo + Juliette
    Par l’Europa Danse Company

    « Roméo et Juliette » n’est pas seulement un texte sur l’amour passionnel, c’est aussi une clé précieuse pour ouvrir des portes dissimulées et faire changer les mentalités.

    C’est une histoire d’amour impossible. Eternelle. Universelle. Une tragédie qui a traversé les époques sans jamais cesser de bouleverser. Shakespeare a fait de Roméo et Juliette les héros de toutes les amours contrariées pour mille et une raisons.

    Depuis sa création en 1597, l’œuvre de Shakespeare a continuellement inspiré les artistes et s’est réinventée sur scène ou au cinéma. Roméo et Juliette deviennent Tony et Maria sur les toits de New York dans West Side Story ou Danny et Sandy dans Grease. Le Roméo et Juliette de l’Europa Danse Company vibrera quant à lui au rythme des musiques de Prokofiev mais aussi d’autres, plus récentes, qui contribueront à ancrer l’histoire dans notre époque.

    Batty Bwoy explore l'absurdité de la monstruosité queer et met en lumière la porosité des corps et des langages. Leur bouche avale et régurgite les fictions corporelles projetées sur leur peau.

    Le terme jamaïcain « Batty Bwoy » (littéralement : Butt Boy) est un argot désignant une personne queer. En s'appropriant ce terme, la performance vise à déformer les mythes, révélant des sensibilités démoniaques, des cruautés charmantes et des possibilités vulnérables (dans un jeu de conscience et de naïveté). L'horreur et la joie de Batty Bwoy , inhérentes à la noirceur queer, sont exposées.

    Batty Bwoy remet en question et adhère aux récits persistants sur la peur du corps queer en tant que figure perverse et déviante. L'expression « Batty Bwoy » est utilisée pour évoquer un être ambivalent qui existe à la frontière du corps précaire, du pouvoir libéré, de la joie et de l'énergie « butty ».

    27. Mars

    STUK
    Batty Bwoy
    Harald Beharie

    Batty Bwoy explore l'absurdité de la monstruosité queer et met en lumière la porosité des corps et des langages. Leur bouche avale et régurgite les fictions corporelles projetées sur leur peau.

    Le terme jamaïcain « Batty Bwoy » (littéralement : Butt Boy) est un argot désignant une personne queer. En s'appropriant ce terme, la performance vise à déformer les mythes, révélant des sensibilités démoniaques, des cruautés charmantes et des possibilités vulnérables (dans un jeu de conscience et de naïveté). L'horreur et la joie de Batty Bwoy , inhérentes à la noirceur queer, sont exposées.

    Batty Bwoy remet en question et adhère aux récits persistants sur la peur du corps queer en tant que figure perverse et déviante. L'expression « Batty Bwoy » est utilisée pour évoquer un être ambivalent qui existe à la frontière du corps précaire, du pouvoir libéré, de la joie et de l'énergie « butty ».

    Dans cette pièce qui éclot comme le point final d’une trilogie entamée avec Prelude et Damnoosh, le chorégraphe persan poursuit une fine exploration chorégraphique introspective. À travers le passage par des états et des moments qui appartiennent au passé, à des versions antérieures de soi, Sina Saberi nous fait entrer chez lui. Dans la langue persane, نرگس (Narges) désigne à la fois un prénom féminin, les yeux de l’être aimé et la fleur de narcisse.

    26. Mars - 27. Mars

    La raffinerie Charleroi danse
    basis for being
    Sina Saberi

    Dans cette pièce qui éclot comme le point final d’une trilogie entamée avec Prelude et Damnoosh, le chorégraphe persan poursuit une fine exploration chorégraphique introspective. À travers le passage par des états et des moments qui appartiennent au passé, à des versions antérieures de soi, Sina Saberi nous fait entrer chez lui. Dans la langue persane, نرگس (Narges) désigne à la fois un prénom féminin, les yeux de l’être aimé et la fleur de narcisse.

    Huit excellents interprètes, européens et africains, jeunes et expérimentés, issus de milieux culturels, de corps, de genres, de styles de danse et de capacités différents, se rencontrent. Ils veulent être ensemble et se rencontrer. Aussi différents soient-ils, ils recherchent leur propre langage : langage des signes, langage corporel, langage parlé, langage de la danse, langage écrit... Tous les moyens sont bons pour communiquer. Le résultat est drôle, révolutionnaire, énergique, émouvant, impressionnant, absurde ou tout simplement beau. Tout prend un sens, aussi trivial soit-il ou semble être un mouvement ou une action.
    Est-ce que tout est comme il semble être ? Qu'est-ce qui est normal ? Qu'est-ce qui est réel ? Est-ce une nouvelle façon de se regarder les uns les autres et le monde ?

    What We Can Do Together est un voyage de découverte de l’autre et de sa surprenante réalité. Les préjugés sont brisés et le spectateur est confronté à ses propres limites. Un saut courageux dans les profondeurs. Un spectacle de danse inclusif avec de la diversité sur scène.

    27. Mars

    Théâtre De Werf
    What We Can Do Together
    MonkeyMind Company / Lisi Esteras & Unmute Dance Company

    Huit excellents interprètes, européens et africains, jeunes et expérimentés, issus de milieux culturels, de corps, de genres, de styles de danse et de capacités différents, se rencontrent. Ils veulent être ensemble et se rencontrer. Aussi différents soient-ils, ils recherchent leur propre langage : langage des signes, langage corporel, langage parlé, langage de la danse, langage écrit... Tous les moyens sont bons pour communiquer. Le résultat est drôle, révolutionnaire, énergique, émouvant, impressionnant, absurde ou tout simplement beau. Tout prend un sens, aussi trivial soit-il ou semble être un mouvement ou une action.
    Est-ce que tout est comme il semble être ? Qu'est-ce qui est normal ? Qu'est-ce qui est réel ? Est-ce une nouvelle façon de se regarder les uns les autres et le monde ?

    What We Can Do Together est un voyage de découverte de l’autre et de sa surprenante réalité. Les préjugés sont brisés et le spectateur est confronté à ses propres limites. Un saut courageux dans les profondeurs. Un spectacle de danse inclusif avec de la diversité sur scène.

    Avec Circé, Matthieu Hocquemiller développe un travail sur la réappropriation des représentations du sexuel, en parallèle de celles de la nature, pour l’envisager comme « puissance de réparation, de consolation, d’expérience et de devenir ».
    En invoquant la déesse Circé, il nous invite à un pièce « métamorphique », une forme rituelle de magie éco-sexuelle dont on ne sort pas tout à fait le·a même. Une pièce sensorielle, plastique, « expérientielle », la traversée d’un espace pulsionnel, sonore et lumineux, une lente et progressive immersion dans des paysages composés de l’agencement des corps et d’une architecture sensible et mouvante de couleurs et de lumières.
    L’image y est performative, comme le fantasme, l’utopie ou le mythe. Une image factice mais qui contient l’énergie d’une dynamique de changement du réel. Une image équivoque, comme Circé, déesse « poly-pharmaka » des transitions et des métamorphoses qui peut être à la fois le remède et le poison.

    26. Mars - 28. Mars

    théâtre la balsamine
    circé
    matthieu hocquemiller

    Avec Circé, Matthieu Hocquemiller développe un travail sur la réappropriation des représentations du sexuel, en parallèle de celles de la nature, pour l’envisager comme « puissance de réparation, de consolation, d’expérience et de devenir ».
    En invoquant la déesse Circé, il nous invite à un pièce « métamorphique », une forme rituelle de magie éco-sexuelle dont on ne sort pas tout à fait le·a même. Une pièce sensorielle, plastique, « expérientielle », la traversée d’un espace pulsionnel, sonore et lumineux, une lente et progressive immersion dans des paysages composés de l’agencement des corps et d’une architecture sensible et mouvante de couleurs et de lumières.
    L’image y est performative, comme le fantasme, l’utopie ou le mythe. Une image factice mais qui contient l’énergie d’une dynamique de changement du réel. Une image équivoque, comme Circé, déesse « poly-pharmaka » des transitions et des métamorphoses qui peut être à la fois le remède et le poison.

    Il y a exactement dix ans, le chorégraphe luso-belge Helder Seabra créait In Absentia , sa deuxième et sans doute l'une de ses plus fortes performances. Dix ans plus tard, il reprend ce spectacle extrêmement énergique, viril et sensible avec une belle musique live.
    Pleurer et rire sont autorisés. Cinq hommes explorent et vivent l'impact émotionnel, mental et physique de la perte. Dix ans après la première, ils ont tous vieilli et le monde a changé, mais la perte est toujours là. Ensemble, ils font face à des formes de perte différentes et nouvelles, comme le déclin de la jeunesse ou la lutte silencieuse des pères qui s'éloignent de leurs enfants. La scène redevient le champ de bataille de l’énergie pure, de la résilience et de la vulnérabilité brute.

    28. Mars

    CC De Factorij
    In Absentia
    Helder Seabra

    Il y a exactement dix ans, le chorégraphe luso-belge Helder Seabra créait In Absentia , sa deuxième et sans doute l'une de ses plus fortes performances. Dix ans plus tard, il reprend ce spectacle extrêmement énergique, viril et sensible avec une belle musique live.
    Pleurer et rire sont autorisés. Cinq hommes explorent et vivent l'impact émotionnel, mental et physique de la perte. Dix ans après la première, ils ont tous vieilli et le monde a changé, mais la perte est toujours là. Ensemble, ils font face à des formes de perte différentes et nouvelles, comme le déclin de la jeunesse ou la lutte silencieuse des pères qui s'éloignent de leurs enfants. La scène redevient le champ de bataille de l’énergie pure, de la résilience et de la vulnérabilité brute.

    Depuis toujours, la musique et la danse sont harmonieusement liées. Tournament remet ce lien en question dans un jeu compétitif entre des danseurs, des musiciens et l'espace du plateau. Il s'agit d'une collaboration entre le Solistenensemble Kaleidoscop, le chorégraphe Adam Linder et le compositeur Ethan Braun. Ces créateurs ont une formation classique en commun, ainsi que le souhait de rompre avec les traditions de leurs disciplines respectives.

    Dans Tournament la scène devient une arène où sont mis à l'épreuve l'endurance physique, la créativité et le dévouement des interprètes individuels et du groupe. Comment l'un peut-il aider l'autre à avancer ? Comment l'un est-il obligé de s'appuyer sur l'autre ? Lequel des deux peut contraindre l'autre ? Et un tel esprit de compétition peut-il aussi être une métaphore d'autres rapports politiques et sociaux obligeant deux partenaires à travailler ensemble ?

    28. Mars - 29. Mars

    DE SINGEL
    Tournament
    Adam Linder / Ethan Braun / Solistenensemble Kaleidoskop

    Depuis toujours, la musique et la danse sont harmonieusement liées. Tournament remet ce lien en question dans un jeu compétitif entre des danseurs, des musiciens et l'espace du plateau. Il s'agit d'une collaboration entre le Solistenensemble Kaleidoscop, le chorégraphe Adam Linder et le compositeur Ethan Braun. Ces créateurs ont une formation classique en commun, ainsi que le souhait de rompre avec les traditions de leurs disciplines respectives.

    Dans Tournament la scène devient une arène où sont mis à l'épreuve l'endurance physique, la créativité et le dévouement des interprètes individuels et du groupe. Comment l'un peut-il aider l'autre à avancer ? Comment l'un est-il obligé de s'appuyer sur l'autre ? Lequel des deux peut contraindre l'autre ? Et un tel esprit de compétition peut-il aussi être une métaphore d'autres rapports politiques et sociaux obligeant deux partenaires à travailler ensemble ?

    De témoin active (assistante, œil extérieur, productrice, traductrice...), Denise Luccioni est devenue détective. Entre enquête et portrait, ses Histoires d’archives suivent en toute subjectivité les parcours singuliers de personnalités dont elle a été proche.

    « J’ai eu la chance de découvrir la danse dans les années 70, auprès d’artistes qui inventaient leurs propres règles. » Au fil des ans et des dialogues, dans un élan spontané habité par « l'envie de dire merci », Denise Luccioni a constitué un corpus. Voire un cosmos, tant « chaque porte ouverte révèle une planète ».

    Un univers où gravitent entre autres Trisha Brown, Merce Cunningham, Richard Foreman, Grand Magasin ou Philippe Quesne. Legs présente les épisodes consacrés à Steve Paxton, figure phare du contact-improvisation, et à Bénédicte Pesle, qui œuvra à diffuser en Europe l’avant-garde américaine. Leur point commun ? Des visionnaires, chacun·e à leur manière.

    28. Mars - 29. Mars

    La raffinerie Charleroi danse
    Projection / Rencontre
    Bénédicte Pesle/ Archives mode d’emploi
    Denise Luccioni

    De témoin active (assistante, œil extérieur, productrice, traductrice...), Denise Luccioni est devenue détective. Entre enquête et portrait, ses Histoires d’archives suivent en toute subjectivité les parcours singuliers de personnalités dont elle a été proche.

    « J’ai eu la chance de découvrir la danse dans les années 70, auprès d’artistes qui inventaient leurs propres règles. » Au fil des ans et des dialogues, dans un élan spontané habité par « l'envie de dire merci », Denise Luccioni a constitué un corpus. Voire un cosmos, tant « chaque porte ouverte révèle une planète ».

    Un univers où gravitent entre autres Trisha Brown, Merce Cunningham, Richard Foreman, Grand Magasin ou Philippe Quesne. Legs présente les épisodes consacrés à Steve Paxton, figure phare du contact-improvisation, et à Bénédicte Pesle, qui œuvra à diffuser en Europe l’avant-garde américaine. Leur point commun ? Des visionnaires, chacun·e à leur manière.

    Si le titre rappelle d’abord la comédie musicale Hair et sa bande de hippies à notre esprit, oublions bien vite cette référence cinématographique : le point de départ de cette danse qui fait tourner les têtes est l’exploration littérale de la chevelure comme moteur chorégraphique, sous la forme d’un solo surprenant.

    28. Mars - 29. Mars

    La raffinerie Charleroi danse
    Hairy 2.0
    Dovydas Strimaitis

    Si le titre rappelle d’abord la comédie musicale Hair et sa bande de hippies à notre esprit, oublions bien vite cette référence cinématographique : le point de départ de cette danse qui fait tourner les têtes est l’exploration littérale de la chevelure comme moteur chorégraphique, sous la forme d’un solo surprenant.

    Elles ont le même âge, les mêmes racines toscanes, des parcours distincts « à la fois singuliers et communs ». Sérieusement turbulentes, Erika Zueneli et Laura Simi arpentent l’histoire de jadis et d’aujourd’hui, enchevêtrent ses motifs dans un dialogue poétique et ludique.

    Le motif de la sarabande a traversé les époques et leurs turbulences, du répertoire médiéval puis baroque aux musiques contemporaines, sans compter sa diabolisation par l’Inquisition. En synergie complice, les deux artistes cherchent dans Saraband « le surgissement d’une mémoire personnelle et collective, à la fois consciente et inconsciente ».
    Dans une temporalité transversale – du lointain passé au présent vif, des souvenirs enfouis à leur résurgence – se déploie la mémoire des gestes et des corps. Corps poreux au réel, perméables aux rituels, où se nichent la familiarité des formes et la force des surprises. Avec leurs silhouettes cousines – cheveux tirés, amples jupes à panier, tonalités assourdies de rouge et de bleu –, Erika Zueneli et Laura Simi esquissent un récit fait de traces, de passages, de dérives et de débords. Entre structure concrète et divagations entêtantes, une chambre d’échos, un espace de fougueuse liberté.

    28. Mars - 29. Mars

    La raffinerie Charleroi danse
    Saraband
    Erika Zueneli & Laura Simi

    Elles ont le même âge, les mêmes racines toscanes, des parcours distincts « à la fois singuliers et communs ». Sérieusement turbulentes, Erika Zueneli et Laura Simi arpentent l’histoire de jadis et d’aujourd’hui, enchevêtrent ses motifs dans un dialogue poétique et ludique.

    Le motif de la sarabande a traversé les époques et leurs turbulences, du répertoire médiéval puis baroque aux musiques contemporaines, sans compter sa diabolisation par l’Inquisition. En synergie complice, les deux artistes cherchent dans Saraband « le surgissement d’une mémoire personnelle et collective, à la fois consciente et inconsciente ».
    Dans une temporalité transversale – du lointain passé au présent vif, des souvenirs enfouis à leur résurgence – se déploie la mémoire des gestes et des corps. Corps poreux au réel, perméables aux rituels, où se nichent la familiarité des formes et la force des surprises. Avec leurs silhouettes cousines – cheveux tirés, amples jupes à panier, tonalités assourdies de rouge et de bleu –, Erika Zueneli et Laura Simi esquissent un récit fait de traces, de passages, de dérives et de débords. Entre structure concrète et divagations entêtantes, une chambre d’échos, un espace de fougueuse liberté.

    Dors, bébé.

    Jusqu’à l’arrivée de ta mère

    Du pain sur la table

    Bonbons dans les escaliers.

    « Ni ni Ya Mo Mo, c’est une comptine arabe qui m’a vu grandir. C’est la première chose à laquelle je pense lorsque j’essaie de me souvenir de ce que m’a légué mon père. »

    La berceuse peut paraître anodine mais, à travers sa dimension vive et figurée, elle contient tout un patrimoine. La réciter poursuit cette transmission.

    Guilhem Chatir s’empare de ce doux souvenir qui est un moment universel : celui du coucher et de ses rituels. A travers cette fresque pour trois danseur.euses et un.e DJ live, le chorégraphe crée un espace commun d’où peuvent jaillir nos souvenirs d’enfance pour déterrer notre héritage culturel et explorer nos rituels du sommeil.

    27. Mars - 29. Mars

    Halles
    NI NI YA MOMO
    Guilhem Chatir

    Dors, bébé.

    Jusqu’à l’arrivée de ta mère

    Du pain sur la table

    Bonbons dans les escaliers.

    « Ni ni Ya Mo Mo, c’est une comptine arabe qui m’a vu grandir. C’est la première chose à laquelle je pense lorsque j’essaie de me souvenir de ce que m’a légué mon père. »

    La berceuse peut paraître anodine mais, à travers sa dimension vive et figurée, elle contient tout un patrimoine. La réciter poursuit cette transmission.

    Guilhem Chatir s’empare de ce doux souvenir qui est un moment universel : celui du coucher et de ses rituels. A travers cette fresque pour trois danseur.euses et un.e DJ live, le chorégraphe crée un espace commun d’où peuvent jaillir nos souvenirs d’enfance pour déterrer notre héritage culturel et explorer nos rituels du sommeil.

    Depuis les balbutiements de la civilisation grecque, la voix des femmes n’a fait l’objet que de moqueries, souvent considérée comme superflue – ou plus brutalement encore, comme irritante – et sans cesse réduite au silence par des associations à la monstruosité, au désordre et à la mort.

    Pourtant, dès l’enfance, les voix de femmes furent pour Jan Martens d’une importance capitale. Alors, pour rendre hommage à ces voix inconnues, le chorégraphe belge – qui avait soulevé les foules au festival d’Avignon avec son somptueux spectacle any attempt will end in crushed bodies and shattered bones, présenté au Théâtre de Liège en février 2023 – se plonge dans l’histoire de la musique pour ressusciter ces voix gracieuses et puissantes, inconnues ou oubliées, et façonner un canon alternatif.

    Dans VOICE NOISE, ce sont donc six danseurs et danseuses qui se confrontent à des enregistrements dans lesquels la voix des femmes se déploie sous différentes formes : en fredonnant, berçant, criant, murmurant, chantant… Délaissant le rythme et l’épuisement de ses derniers spectacles, Jan Martens crée ici une rupture dans son travail avec une pièce attentive aux détails et à la subtilité, générant ainsi de nouvelles définitions de la grâce et l’élégance.

    28. Mars - 29. Mars

    Salle de la Grande Main - Thèâtre de Liège
    VOICE NOISE
    Jan Martens / GRIP

    Depuis les balbutiements de la civilisation grecque, la voix des femmes n’a fait l’objet que de moqueries, souvent considérée comme superflue – ou plus brutalement encore, comme irritante – et sans cesse réduite au silence par des associations à la monstruosité, au désordre et à la mort.

    Pourtant, dès l’enfance, les voix de femmes furent pour Jan Martens d’une importance capitale. Alors, pour rendre hommage à ces voix inconnues, le chorégraphe belge – qui avait soulevé les foules au festival d’Avignon avec son somptueux spectacle any attempt will end in crushed bodies and shattered bones, présenté au Théâtre de Liège en février 2023 – se plonge dans l’histoire de la musique pour ressusciter ces voix gracieuses et puissantes, inconnues ou oubliées, et façonner un canon alternatif.

    Dans VOICE NOISE, ce sont donc six danseurs et danseuses qui se confrontent à des enregistrements dans lesquels la voix des femmes se déploie sous différentes formes : en fredonnant, berçant, criant, murmurant, chantant… Délaissant le rythme et l’épuisement de ses derniers spectacles, Jan Martens crée ici une rupture dans son travail avec une pièce attentive aux détails et à la subtilité, générant ainsi de nouvelles définitions de la grâce et l’élégance.

    Vient de paraître

    N° 90

    Ce numéro propose un dossier sur le feed-back ou l’art du retour, des livres sur l’histoire de la danse et les entretiens de quatre chorégraphes sur leur processus créatif. Louise Vanneste, Louise Baduel, Arco Renz et Ikue Nagakawa nous révèlent leurs coulisses.

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