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Assistez en une même soirée à deux pièces du chorégraphe et danseur congolais Faustin Linyekula. Pour commencer, il vous entraîne dans le voyage introspectif qu'est My Body, My Archive. Linyekula emploie son corps comme des archives vivantes pour plonger dans l'histoire de son pays et de ses ancêtres. Par le biais de la danse, du souffle et de la voix, il explore les récits perdus des femmes de son passé familial, et il les honore de statues en bois réalisées par le sculpteur lengola Gbaga. Les mouvements de Linyekula nouent un dialogue émouvant avec ces aïeules.
Dans la seconde partie du programme, Linyekula est flanqué de la danseuse de krump Mamu Tshi, c'est-à-dire Amandine Ngindu. Leur rencontre débouche sur un voyage partagé au Kasaï, une province du Congo, à la recherche des racines de la diaspora. Mamu Tshi y retrouve une grand-mère avec qui elle n'a en commun aucune langue. Linyekula y repère des traces d'un Congo caché qu'il cherche sans relâche. Ensemble, les deux interprètes créent un portrait dansé mêlant le présent et le passé, la danse et les souvenirs ensevelis.
23. Mai - 24. Mai
Assistez en une même soirée à deux pièces du chorégraphe et danseur congolais Faustin Linyekula. Pour commencer, il vous entraîne dans le voyage introspectif qu'est My Body, My Archive. Linyekula emploie son corps comme des archives vivantes pour plonger dans l'histoire de son pays et de ses ancêtres. Par le biais de la danse, du souffle et de la voix, il explore les récits perdus des femmes de son passé familial, et il les honore de statues en bois réalisées par le sculpteur lengola Gbaga. Les mouvements de Linyekula nouent un dialogue émouvant avec ces aïeules.
Dans la seconde partie du programme, Linyekula est flanqué de la danseuse de krump Mamu Tshi, c'est-à-dire Amandine Ngindu. Leur rencontre débouche sur un voyage partagé au Kasaï, une province du Congo, à la recherche des racines de la diaspora. Mamu Tshi y retrouve une grand-mère avec qui elle n'a en commun aucune langue. Linyekula y repère des traces d'un Congo caché qu'il cherche sans relâche. Ensemble, les deux interprètes créent un portrait dansé mêlant le présent et le passé, la danse et les souvenirs ensevelis.
Lauréate de cinq Grammys, esperanza spalding propose un nouveau projet passionnant au SINGEL, une collaboration très spéciale, toujours en plein développement, entre un trio de musiciens et deux danseurs. spalding est connue pour ses pérégrinations musicales entre jazz, pop et funk, et elle démontre ici qu'elle ignore les démarcations. Elle passe sans effort des instants intimistes aux performances exubérantes. Lors de ce concert elle puise l'inspiration dans ses albums récents 12 Little Spells et Songwrights Apothecary Lab, qu'elle mêle à la danse contemporaine de la compagnie Antonio Brown Dance. Le résultat est un échange éclatant entre disciplines artistiques.
24. Mai
Lauréate de cinq Grammys, esperanza spalding propose un nouveau projet passionnant au SINGEL, une collaboration très spéciale, toujours en plein développement, entre un trio de musiciens et deux danseurs. spalding est connue pour ses pérégrinations musicales entre jazz, pop et funk, et elle démontre ici qu'elle ignore les démarcations. Elle passe sans effort des instants intimistes aux performances exubérantes. Lors de ce concert elle puise l'inspiration dans ses albums récents 12 Little Spells et Songwrights Apothecary Lab, qu'elle mêle à la danse contemporaine de la compagnie Antonio Brown Dance. Le résultat est un échange éclatant entre disciplines artistiques.
Ressentez l'adrénaline, vivez la passion et laissez-vous emporter par les vagues d'émotion alors que les talentueux danseurs de DancePeople vous emmènent dans un voyage inoubliable au cœur et à l'âme du mouvement.
De la joie vibrante à la tristesse profonde, de l'amour pétillant à la colère intense, « Emotions in Motion » donne vie à tout cela avec une explosion de couleurs, d'énergie et des chorégraphies fascinantes qui vous tiendront en haleine.
Préparez-vous pour un spectacle où chaque danse raconte une histoire et chaque mouvement vous touche. Avec un mélange de styles, de superbes costumes et une musique captivante, « Emotions in Motion » promet d'être un spectacle qui stimule vos sens et fait danser votre cœur.
24. Mai
Ressentez l'adrénaline, vivez la passion et laissez-vous emporter par les vagues d'émotion alors que les talentueux danseurs de DancePeople vous emmènent dans un voyage inoubliable au cœur et à l'âme du mouvement.
De la joie vibrante à la tristesse profonde, de l'amour pétillant à la colère intense, « Emotions in Motion » donne vie à tout cela avec une explosion de couleurs, d'énergie et des chorégraphies fascinantes qui vous tiendront en haleine.
Préparez-vous pour un spectacle où chaque danse raconte une histoire et chaque mouvement vous touche. Avec un mélange de styles, de superbes costumes et une musique captivante, « Emotions in Motion » promet d'être un spectacle qui stimule vos sens et fait danser votre cœur.
'Inutile.' Ou encore plus crûment : « Bruit irritant ». C’est ainsi que la voix féminine a souvent été considérée depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours.
VOICE NOISE s'inspire de l'essai d'Anne Carson, The Gender of Sound (1992), dans lequel elle expose comment la culture patriarcale a cherché à faire taire les femmes en associant idéologiquement le son féminin à la monstruosité, au désordre et à la mort.
Dans VOICE NOISE, des voix féminines innovantes, méconnues et/ou oubliées des cent dernières années de l'histoire de la musique sont mises en scène. Avec cela, Jan Martens franchit une nouvelle étape dans sa quête de l’élaboration d’un canon alternatif.
Six danseurs se confrontent à des enregistrements dans lesquels la voix humaine peut s'entendre sous toutes sortes de formes : fredonnant, apaisante, hurlante, chuchotante, chantante. Ils découvrent progressivement leur propre voix.
L'obsession de Jan Martens pour les chiffres, la géométrie et les motifs rencontre le langage physique unique de ses interprètes, conduisant à un nouvel intérêt pour la danse elle-même : dans les détails et la subtilité, dans la redéfinition de la grâce et de l'élégance.
Après avoir travaillé avec de grands groupes dans ses récentes productions – toute tentative se terminera par des corps écrasés et des os brisés et FUTUR PROCHE – Jan Martens revient à une production pour un petit ensemble de six danseurs. Il travaille avec des danseurs qui l'ont déjà inspiré (Steven Michel, Courtney May Robertson et Loeka Willems) et invite de nouveaux visages (Sue-Yeon Youn, Elisha Mercelina et Mamadou Wagué).
27. Mai - 28. Mai
'Inutile.' Ou encore plus crûment : « Bruit irritant ». C’est ainsi que la voix féminine a souvent été considérée depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours.
VOICE NOISE s'inspire de l'essai d'Anne Carson, The Gender of Sound (1992), dans lequel elle expose comment la culture patriarcale a cherché à faire taire les femmes en associant idéologiquement le son féminin à la monstruosité, au désordre et à la mort.
Dans VOICE NOISE, des voix féminines innovantes, méconnues et/ou oubliées des cent dernières années de l'histoire de la musique sont mises en scène. Avec cela, Jan Martens franchit une nouvelle étape dans sa quête de l’élaboration d’un canon alternatif.
Six danseurs se confrontent à des enregistrements dans lesquels la voix humaine peut s'entendre sous toutes sortes de formes : fredonnant, apaisante, hurlante, chuchotante, chantante. Ils découvrent progressivement leur propre voix.
L'obsession de Jan Martens pour les chiffres, la géométrie et les motifs rencontre le langage physique unique de ses interprètes, conduisant à un nouvel intérêt pour la danse elle-même : dans les détails et la subtilité, dans la redéfinition de la grâce et de l'élégance.
Après avoir travaillé avec de grands groupes dans ses récentes productions – toute tentative se terminera par des corps écrasés et des os brisés et FUTUR PROCHE – Jan Martens revient à une production pour un petit ensemble de six danseurs. Il travaille avec des danseurs qui l'ont déjà inspiré (Steven Michel, Courtney May Robertson et Loeka Willems) et invite de nouveaux visages (Sue-Yeon Youn, Elisha Mercelina et Mamadou Wagué).
Après une première édition fantastique en 2023, Pop-iT reviendra en 2025. Les danseurs avancés du studio de danse Kick-iT (dirigé par Kathy Nagels) seront sur scène aux côtés du chanteur et moteur de Pop-iT Aalex Vertommen, un live professionnel. groupe dirigé par Ralph Hermans et une magnifique chorale pop-up. Ce sera à nouveau un merveilleux spectacle musical complet pour petits et grands, avec encore plus de musique et de danse.
29. Mai
Après une première édition fantastique en 2023, Pop-iT reviendra en 2025. Les danseurs avancés du studio de danse Kick-iT (dirigé par Kathy Nagels) seront sur scène aux côtés du chanteur et moteur de Pop-iT Aalex Vertommen, un live professionnel. groupe dirigé par Ralph Hermans et une magnifique chorale pop-up. Ce sera à nouveau un merveilleux spectacle musical complet pour petits et grands, avec encore plus de musique et de danse.
Dans Nomades, huit danseurs explorent comment ils peuvent donner une voix à la nature. C'est l'endroit idéal pour se détendre, mais que lui offre-t-on en échange ?
Les artistes montrent comment la nature regarde l'homme et suit ses traces. Ils incarnent la façon dont elle revendique sa place et mord. Cela vient d’un fantasme inadapté – parce qu’humain – mais aussi contagieux et sinistre.
Nomades permet aux danseurs de devenir (au-delà) un paysage déchaîné. Parfois ce sont des arbres, parfois de l'herbe. Parfois, ils sont rocheux ou humains. Cette transformation constante se traduit par de la beauté et de la friction : il y a de la tension dans l'air. Mais comme nous l’enseigne la physique : la friction conduit finalement à la chaleur, au retard ou au changement. Ou encore : à travers le combat, les danseurs de Nomadics recherchent une connexion, à la fois avec la nature et entre eux.
La musique entretient une forte symbiose avec la danse, comme toujours chez Voetvolk. Maarten Van Cauwenberghe a enregistré des sons lors de promenades – des pas, de l'eau, du vent dans les arbres, des autoroutes... – et en a concocté une techno environnementale.
Avant le spectacle, les danseurs effectuent un voyage d'un kilomètre et demi, le public est chaleureusement mais sans engagement invité à marcher avec eux. Les danseurs apparaissent à un endroit et à une heure convenus et les récupèrent pour une promenade axée sur l'observation, l'expérience et la connexion avec le paysage. Des stimuli et du bruit de la ville au calme et à la tranquillité de la campagne. Et retour à l'agitation. Ils se terminent sur scène, où les chemins se séparent à nouveau et où le spectacle peut commencer. Mais l’expérience du voyage revient sous une forme intensifiée.
29. Mai - 30. Mai
Dans Nomades, huit danseurs explorent comment ils peuvent donner une voix à la nature. C'est l'endroit idéal pour se détendre, mais que lui offre-t-on en échange ?
Les artistes montrent comment la nature regarde l'homme et suit ses traces. Ils incarnent la façon dont elle revendique sa place et mord. Cela vient d’un fantasme inadapté – parce qu’humain – mais aussi contagieux et sinistre.
Nomades permet aux danseurs de devenir (au-delà) un paysage déchaîné. Parfois ce sont des arbres, parfois de l'herbe. Parfois, ils sont rocheux ou humains. Cette transformation constante se traduit par de la beauté et de la friction : il y a de la tension dans l'air. Mais comme nous l’enseigne la physique : la friction conduit finalement à la chaleur, au retard ou au changement. Ou encore : à travers le combat, les danseurs de Nomadics recherchent une connexion, à la fois avec la nature et entre eux.
La musique entretient une forte symbiose avec la danse, comme toujours chez Voetvolk. Maarten Van Cauwenberghe a enregistré des sons lors de promenades – des pas, de l'eau, du vent dans les arbres, des autoroutes... – et en a concocté une techno environnementale.
Avant le spectacle, les danseurs effectuent un voyage d'un kilomètre et demi, le public est chaleureusement mais sans engagement invité à marcher avec eux. Les danseurs apparaissent à un endroit et à une heure convenus et les récupèrent pour une promenade axée sur l'observation, l'expérience et la connexion avec le paysage. Des stimuli et du bruit de la ville au calme et à la tranquillité de la campagne. Et retour à l'agitation. Ils se terminent sur scène, où les chemins se séparent à nouveau et où le spectacle peut commencer. Mais l’expérience du voyage revient sous une forme intensifiée.
Dans Nomades, huit danseurs explorent comment ils peuvent donner une voix à la nature. C'est l'endroit idéal pour se détendre, mais que lui offre-t-on en échange ?
Les artistes montrent comment la nature regarde les humains et ressent nos traces. Ils incarnent la façon dont elle revendique sa place et mord. Cela vient d’un fantasme inadapté – parce qu’humain – mais aussi contagieux et sinistre.
Nomades permet aux danseurs de devenir (au-delà) un paysage déchaîné. Parfois ce sont des arbres, parfois de l'herbe. Parfois ils sont rocheux, parfois humains. Cette transformation constante se traduit par de la beauté et de la friction : il y a de la tension dans l'air. Mais comme nous l’enseigne la physique : la friction conduit finalement à la chaleur, au retard ou au changement. Ou encore : à travers le combat, les danseurs de Nomadics recherchent une connexion, à la fois avec la nature et entre eux.
La musique entretient une forte symbiose avec la danse, comme toujours chez Voetvolk. Maarten Van Cauwenberghe a enregistré des sons lors de promenades – des pas, de l'eau, du vent dans les arbres, des autoroutes... – et en a concocté une techno environnementale.
Avant le spectacle, les danseurs effectuent un voyage d'un kilomètre et demi. Le public est chaleureusement invité à nous rejoindre pour une promenade. Les danseurs apparaissent à un endroit et à une heure convenus et emmènent le public pour une promenade axée sur l'observation, l'expérience et la connexion avec le paysage. Des stimuli et du bruit de la ville au calme et à la tranquillité de la campagne. Et retour à l'agitation. Ils se terminent sur scène, où les chemins se séparent à nouveau et le spectacle peut commencer. Mais l’expérience du voyage revient sous une forme intensifiée.
29. Mai - 30. Mai
Dans Nomades, huit danseurs explorent comment ils peuvent donner une voix à la nature. C'est l'endroit idéal pour se détendre, mais que lui offre-t-on en échange ?
Les artistes montrent comment la nature regarde les humains et ressent nos traces. Ils incarnent la façon dont elle revendique sa place et mord. Cela vient d’un fantasme inadapté – parce qu’humain – mais aussi contagieux et sinistre.
Nomades permet aux danseurs de devenir (au-delà) un paysage déchaîné. Parfois ce sont des arbres, parfois de l'herbe. Parfois ils sont rocheux, parfois humains. Cette transformation constante se traduit par de la beauté et de la friction : il y a de la tension dans l'air. Mais comme nous l’enseigne la physique : la friction conduit finalement à la chaleur, au retard ou au changement. Ou encore : à travers le combat, les danseurs de Nomadics recherchent une connexion, à la fois avec la nature et entre eux.
La musique entretient une forte symbiose avec la danse, comme toujours chez Voetvolk. Maarten Van Cauwenberghe a enregistré des sons lors de promenades – des pas, de l'eau, du vent dans les arbres, des autoroutes... – et en a concocté une techno environnementale.
Avant le spectacle, les danseurs effectuent un voyage d'un kilomètre et demi. Le public est chaleureusement invité à nous rejoindre pour une promenade. Les danseurs apparaissent à un endroit et à une heure convenus et emmènent le public pour une promenade axée sur l'observation, l'expérience et la connexion avec le paysage. Des stimuli et du bruit de la ville au calme et à la tranquillité de la campagne. Et retour à l'agitation. Ils se terminent sur scène, où les chemins se séparent à nouveau et le spectacle peut commencer. Mais l’expérience du voyage revient sous une forme intensifiée.
Onbashira (« les piliers honorables » en japonais) est un rituel shinto qui se déroule tous les six ans depuis 1200 ans près du lac Suwa, dans la préfecture de Nagano. Pour renouveler les piliers du sanctuaire Suwa, seize sapins de près de dix tonnes sont abattus lors d’une cérémonie puis trainés sur une dizaine de kilomètres jusqu’aux temples du sanctuaire. Dans les descentes les plus dangereuses, des hommes chevauchent les troncs qui dévalent à toute allure pour démontrer leur bravoure.
C’est de ce rituel que s’est inspiré le chorégraphe belge Damien Jalet, très influencé par la culture japonaise (souvenez-vous de Planet (Wanderer)), pour créer Onbashira Diptych, composé de deux pièces : Thr(o)ugh et Skid. « Les scénographies des deux créations se complètent », explique Damien Jalet, « dans Thr(o)ugh, nous montrons le tronc d’arbre et dans Skid la pente de la montagne. »
C’est en effet sur un immense plan incliné à 34 degrés que les danseurs évoluent, vêtus d’uniformes à la fois souples et protecteurs conçus par le styliste bruxellois Jean-Paul Lespagnard. Sur les musiques de Christian Fennesz et de Marihiko Hara, mêlant classique et électronique, se succèdent des tableaux fascinants où s’opposent et se complètent l’élévation et la chute.
30. Mai - 31. Mai
Onbashira (« les piliers honorables » en japonais) est un rituel shinto qui se déroule tous les six ans depuis 1200 ans près du lac Suwa, dans la préfecture de Nagano. Pour renouveler les piliers du sanctuaire Suwa, seize sapins de près de dix tonnes sont abattus lors d’une cérémonie puis trainés sur une dizaine de kilomètres jusqu’aux temples du sanctuaire. Dans les descentes les plus dangereuses, des hommes chevauchent les troncs qui dévalent à toute allure pour démontrer leur bravoure.
C’est de ce rituel que s’est inspiré le chorégraphe belge Damien Jalet, très influencé par la culture japonaise (souvenez-vous de Planet (Wanderer)), pour créer Onbashira Diptych, composé de deux pièces : Thr(o)ugh et Skid. « Les scénographies des deux créations se complètent », explique Damien Jalet, « dans Thr(o)ugh, nous montrons le tronc d’arbre et dans Skid la pente de la montagne. »
C’est en effet sur un immense plan incliné à 34 degrés que les danseurs évoluent, vêtus d’uniformes à la fois souples et protecteurs conçus par le styliste bruxellois Jean-Paul Lespagnard. Sur les musiques de Christian Fennesz et de Marihiko Hara, mêlant classique et électronique, se succèdent des tableaux fascinants où s’opposent et se complètent l’élévation et la chute.
Ses spectacles sont toujours des partitions pour grands groupes et font énergiquement apparaître la force du collectif. Les corps y forment des masses, se regroupent en monuments, s’agglutinent dans la sueur et la volupté, s’unissent puis se divisent avec fracas. Ritualisantes, ses chorégraphies happent les âmes égarées pour les mener vers l’au-delà et vers l’atteinte du sacré, dans d’irrésistibles et foudroyants élans de transe. Entre débordement organique et rébellion collective.
Avec ses interprètes brésilien·nes, elle travaille depuis le début des années 2000 dans son propre centre de création à Rio de Janeiro, logé au cœur même d’une favela de la ville. C’est là qu’elle invente un art fortement innervé par les textures locales. On y lit tantôt l’héritage colonial du Brésil, tantôt les inégalités sociales d’aujourd’hui, tantôt l’inquiétude écologique devant un environnement maltraité.
Tissus, plastiques et liquides forment souvent son seul décor : un ballet entre les corps et la matière dont elle seule a le secret. Et ce, dans une pléthore de couleurs et sans se méfier d’un peu de salissage. Sa Création 2025 nous emmènera assurément dans un univers singulier.
28. Mai - 31. Mai
Ses spectacles sont toujours des partitions pour grands groupes et font énergiquement apparaître la force du collectif. Les corps y forment des masses, se regroupent en monuments, s’agglutinent dans la sueur et la volupté, s’unissent puis se divisent avec fracas. Ritualisantes, ses chorégraphies happent les âmes égarées pour les mener vers l’au-delà et vers l’atteinte du sacré, dans d’irrésistibles et foudroyants élans de transe. Entre débordement organique et rébellion collective.
Avec ses interprètes brésilien·nes, elle travaille depuis le début des années 2000 dans son propre centre de création à Rio de Janeiro, logé au cœur même d’une favela de la ville. C’est là qu’elle invente un art fortement innervé par les textures locales. On y lit tantôt l’héritage colonial du Brésil, tantôt les inégalités sociales d’aujourd’hui, tantôt l’inquiétude écologique devant un environnement maltraité.
Tissus, plastiques et liquides forment souvent son seul décor : un ballet entre les corps et la matière dont elle seule a le secret. Et ce, dans une pléthore de couleurs et sans se méfier d’un peu de salissage. Sa Création 2025 nous emmènera assurément dans un univers singulier.
Imaginons le travail chorégraphique de Damien Jalet comme une randonnée, dont le chemin borde un à-pic rocheux tutoyant les plus hauts sommets. Les images qui s’y dévoilent coupent le souffle, tant le mélange de beauté et de danger se révèle un peu plus saillant à chaque pas. C’est une telle traversée que propose ce diptyque, dont le titre s’ouvre comme une promesse de vertige.
Pour l’artiste associé à Charleroi danse, une image forte et un rituel millénaire forment le point de départ de l’association de deux créations présentées en dialogue, Skid et Thr(o)ugh. Onbashira est en effet le nom d’un festival qui a lieu depuis 1200 ans dans le centre du Japon. Pour célébrer le renouveau, une cohorte d’hommes porte des troncs de sapins de plusieurs tonnes sur le flanc d’une montagne, jusqu’à les déposer érigés au sein du sanctuaire de Suwa. Le premier volet, Skid, prend place sur une pente glissante et évoque cette descente à haut risque. Sur une paroi inclinée, la danse fine et précise lutte contre la gravité, alors que plane un sentiment de danger sur l’immense surface blanche, que les ombres des danseur·euse·s zèbrent par leurs déplacements. À ses côtés, Thr(o)ugh s’érige comme le miroir de l’élévation de l’arbre gigantesque. Un immense cylindre trône sur scène et devient un tunnel, une menace, une entité vivante plus forte et plus immense que l’échelle humaine. Le mouvement est ici une force vitale qui permet de rester alerte, sur le fil d’une écriture à la beauté tranchante.
30. Mai - 31. Mai
Imaginons le travail chorégraphique de Damien Jalet comme une randonnée, dont le chemin borde un à-pic rocheux tutoyant les plus hauts sommets. Les images qui s’y dévoilent coupent le souffle, tant le mélange de beauté et de danger se révèle un peu plus saillant à chaque pas. C’est une telle traversée que propose ce diptyque, dont le titre s’ouvre comme une promesse de vertige.
Pour l’artiste associé à Charleroi danse, une image forte et un rituel millénaire forment le point de départ de l’association de deux créations présentées en dialogue, Skid et Thr(o)ugh. Onbashira est en effet le nom d’un festival qui a lieu depuis 1200 ans dans le centre du Japon. Pour célébrer le renouveau, une cohorte d’hommes porte des troncs de sapins de plusieurs tonnes sur le flanc d’une montagne, jusqu’à les déposer érigés au sein du sanctuaire de Suwa. Le premier volet, Skid, prend place sur une pente glissante et évoque cette descente à haut risque. Sur une paroi inclinée, la danse fine et précise lutte contre la gravité, alors que plane un sentiment de danger sur l’immense surface blanche, que les ombres des danseur·euse·s zèbrent par leurs déplacements. À ses côtés, Thr(o)ugh s’érige comme le miroir de l’élévation de l’arbre gigantesque. Un immense cylindre trône sur scène et devient un tunnel, une menace, une entité vivante plus forte et plus immense que l’échelle humaine. Le mouvement est ici une force vitale qui permet de rester alerte, sur le fil d’une écriture à la beauté tranchante.
Pensiez-vous que le kung-fu était synonyme de prouesses artistiques spectaculaires ? Dans « Sutra », Sidi Larbi Cherkaoui prouve le contraire en revenant sur le riche contexte spirituel de cet art martial. Le chorégraphe flamand-marocain de renommée internationale s'est rendu au temple Shaolin, dans la province chinoise du Henan. Les moines combinent le kung-fu et le bouddhisme Chan depuis des siècles. L'âme et le corps sont inextricablement liés.
Sidi Larbi Cherkaoui a acquis une renommée mondiale en 2008 avec « Sutra ». Plus de 250 000 personnes dans le monde ont déjà apprécié cette production. Partout, le public répondit avec beaucoup d'enthousiasme et Cherkaoui rassembla une nouvelle foule d'admirateurs. Dans un décor de simples caisses en bois (conçues par Antony Gormley, lauréat du prix Turner) constamment « reconstruites », les moines dégringolent et sautent avec une précision sans précédent. Les dix-sept jeunes moines accompagnés de cinq musiciens occidentaux offrent une performance époustouflante.
05. Juin - 07. Juin
Pensiez-vous que le kung-fu était synonyme de prouesses artistiques spectaculaires ? Dans « Sutra », Sidi Larbi Cherkaoui prouve le contraire en revenant sur le riche contexte spirituel de cet art martial. Le chorégraphe flamand-marocain de renommée internationale s'est rendu au temple Shaolin, dans la province chinoise du Henan. Les moines combinent le kung-fu et le bouddhisme Chan depuis des siècles. L'âme et le corps sont inextricablement liés.
Sidi Larbi Cherkaoui a acquis une renommée mondiale en 2008 avec « Sutra ». Plus de 250 000 personnes dans le monde ont déjà apprécié cette production. Partout, le public répondit avec beaucoup d'enthousiasme et Cherkaoui rassembla une nouvelle foule d'admirateurs. Dans un décor de simples caisses en bois (conçues par Antony Gormley, lauréat du prix Turner) constamment « reconstruites », les moines dégringolent et sautent avec une précision sans précédent. Les dix-sept jeunes moines accompagnés de cinq musiciens occidentaux offrent une performance époustouflante.
Sur le plateau, un collectif de quatorze interprètes, mélange de danseurs et musiciens congolais, véritables dandys de Kinshasa, sapés comme jamais, dans lequel nous retrouvons Stephen Diaz, contreténor, dont la voix d’une infinie délicatesse fait surgir des chants à la beauté presque charnelle. La musique fusionne d’une façon naturelle et exubérante entre airs baroques (Bach, Händel, Gluck…), musiques congolaises traditionnelles et populaires, rock et jazz.
Ce projet hors normes s’articule autour de Fabrizio Cassol (directeur musical) et Rodriguez Vangama (chef d’orchestre et guitariste) qui élaborent depuis plusieurs années un « récital baroque » unique.
Le spectacle est mis en scène et en danse par Alain Platel qui met en exergue une étonnante dimension commune à ces différents univers.
Coup fatal s’est joué à guichets fermés partout en Europe et n'en finit pas d’émerveiller, dix ans après sa création, parce qu’il offre ce que la poésie peut le mieux.
05. Juin - 07. Juin
Sur le plateau, un collectif de quatorze interprètes, mélange de danseurs et musiciens congolais, véritables dandys de Kinshasa, sapés comme jamais, dans lequel nous retrouvons Stephen Diaz, contreténor, dont la voix d’une infinie délicatesse fait surgir des chants à la beauté presque charnelle. La musique fusionne d’une façon naturelle et exubérante entre airs baroques (Bach, Händel, Gluck…), musiques congolaises traditionnelles et populaires, rock et jazz.
Ce projet hors normes s’articule autour de Fabrizio Cassol (directeur musical) et Rodriguez Vangama (chef d’orchestre et guitariste) qui élaborent depuis plusieurs années un « récital baroque » unique.
Le spectacle est mis en scène et en danse par Alain Platel qui met en exergue une étonnante dimension commune à ces différents univers.
Coup fatal s’est joué à guichets fermés partout en Europe et n'en finit pas d’émerveiller, dix ans après sa création, parce qu’il offre ce que la poésie peut le mieux.
Vient de paraître
N° 90
Ce numéro propose un dossier sur le feed-back ou l’art du retour, des livres sur l’histoire de la danse et les entretiens de quatre chorégraphes sur leur processus créatif. Louise Vanneste, Louise Baduel, Arco Renz et Ikue Nagakawa nous révèlent leurs coulisses.
