À la une
Les Brèves
Toutes les brèves21/03/2025
Nouveau directeur aux Brigittines
Arrivé en janvier 2025, Charles Vairet succède à Patrick Bonté à la direction générale et artistique des Brigittines, Centre d’Art contemporain du Mouvement de la Ville de Bruxelles. Riche d’un parcours transdisciplinaire au sein des arts vivants, sa première saison en tant que programmateur débutera à l’automne prochain, sous le signe de l’hybridité. Parmi les nouveautés à venir, dévoilons un festival annuel de danse jeune public.
21/03/2025
Le chevalier Jan Martens
Le danseur et chorégraphe a été nommé chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la ministre française de la Culture, Rachida Dati. Depuis 2022, Jan Martens combine son rôle de codirecteur artistique chez GRIP, organisation de danse anversoise dont la direction artistique est partagée, avec celui d’artiste associé à l’Opera Ballet Vlaanderen, à DE SINGEL à Anvers, La Comédie, scène nationale de Clermont-Ferrand et la Maison de la danse à Lyon.
Vient de paraître
N° 90
Ce numéro propose un dossier sur le feed-back ou l’art du retour, des livres sur l’histoire de la danse et les entretiens de quatre chorégraphes sur leur processus créatif. Louise Vanneste, Louise Baduel, Arco Renz et Ikue Nagakawa nous révèlent leurs coulisses.

Agenda des spectacles
Tous les spectaclesINVOCATIONS – ÉVOCATIONS
Pour sa treizième édition, le festival Trouble étend ses partenariats dans la ville. Depuis sa création en 2005 aux Halles de Schaerbeek, de l’eau a coulé sous les ponts de la performance, alors minorisée, aujourd’hui bien ancrée à Bruxelles.
Cette nouvelle édition vise à en élargir la perception, notamment en s’affranchissant des esthétiques occidentales et en invitant des points de vue périphériques, d’artistes d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Mexique. En fil rouge, invocations, évocations, gestes magiques, voire chamaniques, actions politiques dans l’espace public et dialogues avec l’invisible.
La performance comme voyance ?
15. April – 19. April
INVOCATIONS – ÉVOCATIONS
Pour sa treizième édition, le festival Trouble étend ses partenariats dans la ville. Depuis sa création en 2005 aux Halles de Schaerbeek, de l’eau a coulé sous les ponts de la performance, alors minorisée, aujourd’hui bien ancrée à Bruxelles.
Cette nouvelle édition vise à en élargir la perception, notamment en s’affranchissant des esthétiques occidentales et en invitant des points de vue périphériques, d’artistes d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Mexique. En fil rouge, invocations, évocations, gestes magiques, voire chamaniques, actions politiques dans l’espace public et dialogues avec l’invisible.
La performance comme voyance ?
11 mars 2003 : Un mannequin du défilé d’Alexander McQueen que j’imite dans la salle de bains de mes parents.
3 avril 2011 : Mon premier salut, après ma première performance sur scène.
18 mars 2018 : Ma rencontre avec Meryl Streep dans un club de strip étrange.
20 juin 2044 : Une conversation au sujet des funérailles arméniennes de mon père.
21 juin 2044 : Les funérailles arméniennes de mon père.
12 mars 1985 : Un concert de Prince.
Mentionnée comme un fait se référant à un évènement spécifique, une date est une manière de chronologiser des faits dans le temps.
En introduisant une collection infinie de dates dans lesquelles le performeur est acteur.observateur, X.DATES explore le relation entre date et contextualisation où interagissent divers médiums liés à la performativité pour mettre et remettre en scène une date.
X.DATES opère comme un laboratoire utopique temporel, une enquête expérimentale entre expériences de vie et productions de fictions. Permettant aux spectateur·ices d’envisager différentes réalités, Alban Ovanessian met en exergue diverses stratégies dramaturgiques afin de traiter la problématique suivante : Comment physicaliser une date ?
17. April – 19. April
11 mars 2003 : Un mannequin du défilé d’Alexander McQueen que j’imite dans la salle de bains de mes parents.
3 avril 2011 : Mon premier salut, après ma première performance sur scène.
18 mars 2018 : Ma rencontre avec Meryl Streep dans un club de strip étrange.
20 juin 2044 : Une conversation au sujet des funérailles arméniennes de mon père.
21 juin 2044 : Les funérailles arméniennes de mon père.
12 mars 1985 : Un concert de Prince.
Mentionnée comme un fait se référant à un évènement spécifique, une date est une manière de chronologiser des faits dans le temps.
En introduisant une collection infinie de dates dans lesquelles le performeur est acteur.observateur, X.DATES explore le relation entre date et contextualisation où interagissent divers médiums liés à la performativité pour mettre et remettre en scène une date.
X.DATES opère comme un laboratoire utopique temporel, une enquête expérimentale entre expériences de vie et productions de fictions. Permettant aux spectateur·ices d’envisager différentes réalités, Alban Ovanessian met en exergue diverses stratégies dramaturgiques afin de traiter la problématique suivante : Comment physicaliser une date ?
Une rage certaine constitue le moteur de ce solo signé par le chorégraphe et danseur Zora Snake. Depuis une dizaine d’années, sa danse circule entre le Cameroun et le continent européen et s’écrit à la croisée d’influences plurielles : hip-hop, contemporaines et rituelles. Elle prend corps aussi bien dans la rue que dans le théâtre, pour ouvrir un dialogue fort avec notre présent.
Le Départ s’attaque de front aux injustices. Zora Snake envisage l’espace de ce solo comme celui d’une jungle où règne la loi du plus fort, au cœur de laquelle on découvre un corps pris dans un système de dominations multiples, contre lesquelles il s’agit d’entrer en lutte. En résulte une danse nerveuse, électrique, nourrie d’ombres, physiquement engagée de pied en cap. Comment un corps considéré comme une proie peut-il renverser la vapeur et entrer dans la contestation, afin d’éclairer son présent et son avenir ? À travers une écriture singulière, le mouvement de Zora Snake cherche des voies de passage, dans une chorégraphie mâtinée de break, de popping, de krump, avide de puiser dans ces courants multiples pour mieux nourrir une forme de protestation active. La danse s’y mue en espace possible d’expression de soi, révélatrice des secousses d’un monde qui vacille pour mieux entrer en transition.
17. April – 18. April
Une rage certaine constitue le moteur de ce solo signé par le chorégraphe et danseur Zora Snake. Depuis une dizaine d’années, sa danse circule entre le Cameroun et le continent européen et s’écrit à la croisée d’influences plurielles : hip-hop, contemporaines et rituelles. Elle prend corps aussi bien dans la rue que dans le théâtre, pour ouvrir un dialogue fort avec notre présent.
Le Départ s’attaque de front aux injustices. Zora Snake envisage l’espace de ce solo comme celui d’une jungle où règne la loi du plus fort, au cœur de laquelle on découvre un corps pris dans un système de dominations multiples, contre lesquelles il s’agit d’entrer en lutte. En résulte une danse nerveuse, électrique, nourrie d’ombres, physiquement engagée de pied en cap. Comment un corps considéré comme une proie peut-il renverser la vapeur et entrer dans la contestation, afin d’éclairer son présent et son avenir ? À travers une écriture singulière, le mouvement de Zora Snake cherche des voies de passage, dans une chorégraphie mâtinée de break, de popping, de krump, avide de puiser dans ces courants multiples pour mieux nourrir une forme de protestation active. La danse s’y mue en espace possible d’expression de soi, révélatrice des secousses d’un monde qui vacille pour mieux entrer en transition.
Landfall. C’est un fragment d’espace mental. Peut-être une île, peut-être un no man’s land, une zone à défendre.
Dix artistes déambulent : un groupe volontairement pluriel de jeunes artistes, à l’aube de leur vie professionnelle. Un assemblage d’énergies et de sensibilités diverses plutôt qu’un unisson fédérateur et lisse. Leur jeunesse remet en cause certains héritages pesants, le culte de la performance et de la réussite, les inégalités de genre… et il y a dans leurs regards et leurs corps quelque chose de doucement subversif, une fougue qui déborde en impulsions spontanées, comme une urgence. Il en ressort une joyeuse impression de liberté, un grand élan vital qui déteint sur le public.
« Landfall soulève les corps pour les maintenir dans une urgence et une acuité inédites, celles propices à construire un nouveau monde. » - Rosita Boisseau, Télérama
LANDFALL a reçu le Prix Maeterlinck de la critique 2023 dans la catégorie « Meilleur spectacle », toutes catégories confondues
19. April
Landfall. C’est un fragment d’espace mental. Peut-être une île, peut-être un no man’s land, une zone à défendre.
Dix artistes déambulent : un groupe volontairement pluriel de jeunes artistes, à l’aube de leur vie professionnelle. Un assemblage d’énergies et de sensibilités diverses plutôt qu’un unisson fédérateur et lisse. Leur jeunesse remet en cause certains héritages pesants, le culte de la performance et de la réussite, les inégalités de genre… et il y a dans leurs regards et leurs corps quelque chose de doucement subversif, une fougue qui déborde en impulsions spontanées, comme une urgence. Il en ressort une joyeuse impression de liberté, un grand élan vital qui déteint sur le public.
« Landfall soulève les corps pour les maintenir dans une urgence et une acuité inédites, celles propices à construire un nouveau monde. » - Rosita Boisseau, Télérama
LANDFALL a reçu le Prix Maeterlinck de la critique 2023 dans la catégorie « Meilleur spectacle », toutes catégories confondues