Danser pendant la guerre froide

1945-1968

De : Stéphanie Gonçalves

Langue : Français

Thèmes : Histoire et théorie

Format : Livre

Nombre de pages : 262 pages

Maison d’édition : Presses universitaires de Rennes

Année de publication : 2018

EAN : 978-2753574861

Cet ouvrage explore le ballet comme un outil de diplomatie culturelle internationale et transnationale pendant la guerre froide. Au-delà d’une image romantique de danseuses en tutus, le ballet est une vitrine essentielle de la diplomatie culturelle, qui conduit au développement d’une « diplomatie dansante ».

Prix :  24,00

Fruit d’un long travail de dépouillement de sources, basé sur des archives situées en France, Grande-Bretagne, États-Unis et Russie, Danser pendant la guerre froide identifie les acteurs – institutionnels, artistiques et commerciaux – de la machine à tournées. L’histoire des tournées de ballet porte ainsi à questionner l’idée de bipolarité comme séparation étanche entre deux blocs pendant la guerre froide.

Les compagnies de ballet traversent régulièrement les frontières et les danseurs conservent leur rôle traditionnel de passeurs culturels. Le livre se construit autour de tournées représentatives du lien entre danse et politique, des épisodes qui mettent en valeur les points chauds de cette guerre froide, ayant comme point de départ ou d’arrivée Londres et Paris.

Il propose un nouveau regard sur la coopération et les rivalités dans le ballet pendant la guerre froide, grâce à une plongée dans la fabrique diplomatique des tournées.

 

Stéphanie Gonçalves est historienne, chargée de recherches postdoctorales au Fonds National de la Recherche Scientifique à l’Université libre de Bruxelles. Elle est secrétaire de l’association des Chercheurs en Danse (aCD). Elle a soutenu en 2015 une thèse portant sur la diplomatie culturelle du ballet pendant la Guerre froide. Elle est spécialiste du lien entre danse et politique au XXème siècle et s’intéresse en particulier aux circulations transnationales des danseurs, notamment les danseurs soviétiques. Son projet de recherches actuel s’intitule « Repenser le phénomène Béjart, perspectives socio-culturelles sur un chorégraphe multifacette ».