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  • Vient de paraître : Nouvelles de danse n°86

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    Chroniques des corps en mouvement

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    Le Centre de Documentation sur la Danse de Contredanse a été créé en 1989 afin de faire mieux connaître l’histoire de la danse, d’accompagner la réflexion et la recherche, de constituer une mémoire, et de questionner l’archivage et la transmission de la danse.

    Au cours du temps, son fonds documentaire s’est étoffé, particulièrement autour des thèmes de prédilection de Contredanse : l’improvisation, la composition, la transmission, les techniques somatiques et l’histoire de la danse contemporaine.

    Il met notamment en valeur le patrimoine de la danse de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Journal Nouvelles de danse

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    Depuis 1990, les Éditions Contredanse ont publié plus de cinquante ouvrages dédiés à la danse et à l’art chorégraphique. Ils participent à la diffusion de la culture de la danse contemporaine dans le monde francophone en la reliant à son histoire.

    Les publications sont conçues pour entrer en dialogue avec ceux qui s’expérimente sur scène, dans les studios, dans les corps. Elles offrent quantité de ressources utiles pour la création et la réflexion en danse : études anatomiques, processus créatifs, pratiques de danse, anciennes et émergentes, modes de transmission et de feedbacks, récits d’expériences dansées….

    Le catalogue des Éditions présente une diversité de livres, aux formats papier, numérique et audio, de DVDs et d’applications web, à l’image de la danse et de ses formes multiples. Donner la parole aux danseurs et chorégraphes, à celles et ceux qui « font » la danse, et d’en valoriser le langage et le savoir spécifiques, telle est la ligne éditoriale poursuivie depuis près de 30 années.

    Agenda des spectacles

    Création 2023 – Anne Teresa De Keersmaeker

    Création 2023 – Anne Teresa De Keersmaeker

    31.05.2023

    10.06.2023

    Théâtre National

    Dans Création 23, Anne Teresa De Keersmaeker remonte le temps jusqu’aux racines de la danse, jusqu’aux racines de la pop occidentale. Dès ses premières chorégraphies, « My walking is my dancing » s’est imposé comme un de ses principes directeurs : la marche, forme primaire du mouvement, qui nous est si familière qu’on y prête rarement attention. Musicalement aussi, le spectacle est un retour aux sources, plus précisément à un croisement : aux racines de la pop, du blues, avec ses mystérieuses « notes bleues », zones troubles et ambigües, situées quelque part entre la gamme mineure et majeure, entre le chagrin et la joie. Le point de départ de ce spectacle est la chanson « Walking Blues » du légendaire bluesman Robert Johnson. Mais le voyage que nous propose Anne Teresa De Keersmaeker nous fait aussi remonter jusqu’au plus célèbre singer- songwriter du XIXème siècle – Schubert – avec « Der Wanderer ». Meskerem Mees, jeune auteur-interprète flamand d’origine éthiopienne, composera une série d’adaptations et de variations autour des « walking songs » avec Jean-Marie Aerts, architecte sonore du groupe belge légendaire des années 80, TC Matic, duo formé notamment par Arno.

    Création 23 fait se rencontrer la marche, en tant que forme primitive du mouvement, et le blues, en tant que source de différents styles musicaux. Sur le plan de la chorégraphie, De Keersmaeker procède toujours de la même façon : elle déploie de manière organique un mouvement simple qui, à l’aide de principes géométriques précis, gagne progressivement en complexité physique et spatiale. Création 23 joue sur la tension qui existe entre la « marche collective » (« marching together ») et le « pas de côté » (« stepping out »), entre l’errance – le « wandern » solitaire et romantique – et le potentiel politique d’un groupe de gens non-armés qui marchent ensemble, entre l’individuel et le collectif, la ligne et le cercle. La marche est aux antipodes de l’hégémonie de la fonctionnalité et de l’efficacité. C’est une forme d’effort qui ne produit rien, si ce n’est l’écoulement du temps et la traversée de l’espace. Elle favorise surtout l’éclosion de pensées et de rêveries qui montrent à quel point notre monde intérieur est un paysage à lui tout seul – un paysage qui, souvent, ne se traverse qu’à pied.

    Première
    Coréalisation La Monnaie, Kaaitheater, Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles

    Ici je lègue ce qui ne m’appartient pas – Habib Ben Tanfous

    Ici je lègue ce qui ne m’appartient pas – Habib Ben Tanfous

    07.06.2023

    09.06.2023

    Théâtre Varia

    « Une grande partie de ma famille a connu deux Habib Ben Tanfous. Le premier est né à Djerba, en 1912. L’autre a vu le jour en 1992, dans la banlieue parisienne. L’autre, c’est moi. Un peu plus d’un siècle me sépare de cet arrière-grand-père que je ne n’ai pas connu, mais dont je porte le nom. Je me suis toujours senti proche de lui. Quand j’étais petit, mon grand-père m’appelait Baba. J’ai mis du temps à comprendre l’origine de ce surnom : en arabe, Baba est le mot qu’emploient les enfants pour désigner leur père. À sa mort, en 2016, ce lien étrange m’est à nouveau apparu. Je croyais enterrer mon grand-père mais, aux yeux de ma famille, moi, Baba, j’enterrais mon propre fils… »

    Comment se souvenir de ce qu’on n’a pas vécu ? Avec Ici je lègue ce qui ne m’appartient pas, Habib Ben Tanfous part sur les traces de ses ancêtres. Il partage avec nous les réflexions et les doutes qu’il ressent face à la complexité de son propre héritage. Il interroge notre liberté et nos responsabilités, vis-à-vis de ce qui nous a été transmis. En explorant ses propres racines, il met en lumière ce besoin constant de redéfinir qui nous sommes.

    Comédien, danseur et chorégraphe, Habib Ben Tanfous est un artiste pluriel. Seul en scène, avec son corps et un simple micro, il nous invite à une expérience sonore et organique. Par la voix et la danse, deux langages universels qui nous fondent, il laisse éclore sa définition intime de ce qui nous constitue : une identité en mouvement, à même d’embrasser tous les fragments d’histoires qui s’agitent en nous.

    La Pastorale – Ballet de Biarritz & Thierry Malandain

    La Pastorale – Ballet de Biarritz & Thierry Malandain

    07.06.2023

    09.06.2023

    Théâtre de Wolubilis

    Depuis quelques saisons déjà, Wolubilis vous présente des ballets et chorégraphes de prestige. Dirigé par Thierry Malandain, le Ballet de Biarritz, célèbre La Pastorale de Beethoven. Vingt-deux danseurs magnifient cet hymne à la nature, alternant duos, mouvements d’ensembles et autres combinaisons. Fidèle à « sa griffe», le chorégraphe module la danse classique en une gestuelle contemporaine exaltant la puissance, la virtuosité et la sensualité des danseurs. Superbe et envoûtant.

    Thierry Malandain rend hommage à Ludwig van Beethoven dans une création qui associe la 6e symphonie, La Pastorale, la Cantate op. 112 et quelques motifs des Ruines d’Athènes. Deux créateurs qui ont une même capacité à concilier la tradition et la création à des idéaux humanistes qui transpirent dans chacune de leur œuvre. Une rencontre inspirée entre la musique puissante et évocatrice de Beethoven et la danse terrienne et musicale de Malandain.

    The Isomo Project II

    Iris Bouche

    08.06.2023

    09.06.2023

    NT Gent

    ‘The Isomo Project II’ is a dance performance in which the choreographer Iris Bouche explores the relationship between language, movement, perception and transformation.
    The starting point is experimentation with audio description: the production explores the description of dance, aiming to turn that description itself into an aesthetic experience so that movement also becomes accessible to blind or visually impaired people. How do you listen to movement? How can language be interpreted as a dance form?
    The Isomo Project II engages with a new visual vocabulary fort he description of movement, dance and diverse bodies. With the dancers Hernán Mancebo, Saïd Gharbi and Anya Senognoeva and the musicians Kobe Proesmans and Aarich Jespers, the production focuses the senses and engages with various forms of visual and auditory perception.

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